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Les astuces et guides de Gillou
16 septembre 2013

Comment choisir son tatoueur

Je l'ai dit, le choix de son tatoueur est primordial. Il y a plusieurs aspects à considérer.

L'hygiène

Évidemment, le tatoueur doit avoir un comportement parfait vis à vis des règles concernant l'hygiène : travail avec des gants jetables, stérilisation du matériel, local dédié... Évitez les tatouages à domicile. Outre le risque sanitaire, ça en dit long sur le sérieux du tatoueur et donc sur sa capacité technique. De plus, s'il est prêt à déroger aux règles sur les locaux, rien ne vous dit que les autres règles d'hygiène sont respectées.

Quoi qu'il en soit, vous ne pourrez pas tout vérifier, mais je pense qu'après un entretien avec le tatoueur, vous serez capable d'évaluer s'il prend l'hygiène au sérieux. Je pense (j'espère) qu'aujourd'hui, la majorité des tatoueurs en studio appliquent les règles de base. Soyez vigilants mais pas paranoïaques.

Quel tatoueur ?

Si vous n'avez pas de coup de cœur a priori pour un tatoueur spécifique, vous devez définir a minima le style de votre tatouage. Les articles de ce blog peuvent vous aider :

- Comment concevoir son tatouage

- Base de recherche : exemples de bons tatoueurs classés par style

Normalement, vous devez avoir une idée précise de ce que vous aimez et voulez : vous êtes donc armés pour sélectionner votre tatoueur. Des annuaires de tatoueurs par ville sont disponibles facilement, vous ne devriez pas avoir grand mal à trouver une foule de tatoueurs. À moins de trouver des adresses sur un forum de passionnés, ne prenez pas les avis pour argent comptant (et encore...).

Le tatoueur testé par l'ami de la belle sœur

Dans de nombreux cas de tatouages ratés, le schéma est similaire, et se conclut par "mais je ne comprends pas, il avait fait un travail impeccable sur l'ami de ma belle sœur". Dans de tels cas, le tatouage est souvent jugé par des gens proches de la personne tatouée qui ne veulent donc pas se montrer trop négatif (ou qui ont un œil plus indulgent car c'est la peau d'un proche), et qui ne connaissent probablement pas grand chose aux tatouages.

Recueillir un avis est une bonne chose, mais c'est toujours à prendre avec des pincettes. De nombreux tatoués ont une indulgence vis à vis de leur tatoueur, ça permet aussi d'être indulgent vis à vis de leur propre peau. Donc prenez tous les avis possibles avec un regard critique à chaque fois.

Le skyblog et le site du tatoueur

Il faut donc considérer par vous même le travail de votre tatoueur. La plupart des tatoueurs ont un site internet (ou au moins une page Facebook) avec une galerie plus ou moins fournie. Le site est déjà un premier signe : personnellement si c'est un skyblog, bourré de fautes d'orthographe j'élimine. Si la plupart des images postées viennent manifestement de travaux qui ne sont pas ceux du tatoueur, partez. Idem si le tatoueur se lance des fleurs, s'auto-congratule à outrance...

Ensuite regardez bien la galerie. En général, je regarde les lettrages, puis les tatouages dessinés par le tatoueur (ou portraits), avec dégradés, pour juger, ce qui suffit à avoir une bonne vision de son savoir-faire. Voici une sélection de critères :

  • Les tatouages sont-ils beaux ?
  • Est-ce que les dessins sont réussis ?
  • Le style que je désire est-il représenté ?
  • Le tatoueur se limite-t-il à du tribal, des reproductions ou des lettrages ?
  • Les lettres des lettrages sont-elles alignées ?
  • Le traits sont-ils droits ? Y a-t-il des pâtés ?
  • Les dégradés sont-ils doux ?
  • Les aplats (remplissages unis) sont-ils bien denses ?

Je ne vais pas donner de mauvais exemples. Exercez votre œil à l'aide de la liste indicative des meilleurs tatoueurs par style.

Si vous n'êtes pas surs de vous, demandez dans un forum spécialisé ce que les utilisateurs en pensent : vous aurez alors un avis objectif.

Mais mon tatouage est très simple...

Tous les tatoueurs ne se valent pas : n'importe quelle personne qui se présente comme tatoueur n'est pas capable de réaliser un tatouage simple. Ayez bien conscience que les bases du tatouage, comme les lignes droites, ne sont pas forcément simples à réaliser. Ne choisissez pas un tatoueur au rabais car vous percevez votre tatouage comme simpliste.

Pour autant, il n'est pas forcément nécessaire de s'orienter vers les grandes stars pour des tatouages basiques, il faut donc trouver un juste milieu.

Doit-on traverser la France ?

Si vous voulez un style bien précis, je vous encourage à vous déplacer, mais c'est une vision des choses qui m'est personnelle. Quoi qu'il arrive, sachez que des personnes font des milliers de kilomètres pour rencontrer leur tatoueur. Après tout c'est une journée de transports, mais c'est pour la vie.

Les critères qui ne doivent pas influer

La liste d'attente n'entre pas dans le choix du tatoueur. Il est normal d'attendre plusieurs mois pour avoir une place chez un bon tatoueur.

Le prix ne doit pas être un critère prépondérant. Entre 80€ et 200€ de l'heure c'est tout à fait acceptable selon moi.

Première impression

La première rencontre est très importante : c'est à ce moment précis que vous pourrez voir si le tatoueur s'intéresse à votre projet. Le courant passe-t-il bien entre vous ? C'est tout bon.

Votre tatoueur doit vous rassurer, mais pas à n'importe quel prix. S'il vous propose un lettrage de 5 mm de haut, partez.

En Résumé

  • Examen critique du travail du tatoueur
  • Ne pas se fier à une seule personne
  • Ne pas chercher à payer le moins cher, ni à se faire tatouer au plus vite
  • Vérifier que le tatoueur correspond au projet
  • Contacter le tatoueur pour jauger son engouement
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13 septembre 2013

Ma cicatrisation se passe-t-elle bien ?

Après avoir été tatoué, en particulier s'il s'agit de votre premier tatouage, une question s'impose souvent : est-ce que c'est normal ?

Je vais tenter de répondre aux interrogations les plus courantes.

Quels soins après le tatouage ?

Je vous conseille de vous reporter à ce site : http://tatouagedoc.net/Soinstatou_synth.htm

La douleur

Normalement, le tatouage ne fait plus mal une fois le dermo posé. Le soir même, l'impression est proche d'un coup de soleil, et lors de la douche, ça peut être assez désagréable, picoter, en particulier si l'eau est un peu chaude. C'est normal.

En appliquant votre crème, ça peut aussi faire mal pendant plusieurs jours : la zone a été malmenée, il est donc normal que vous ayez mal en appuyant dessus.

L'infection

Les signes qui doivent vous alerter :

  1. un aspect creusé d'une partie du tatouage
  2. le tatouage suinte, sent mauvais
  3. le tatouage fait très mal même quand je n'y touche pas
  4. le tatouage présente des signes d'inflammation (douleur, rougeurs importantes, chaleur)

Ces signes ne concernent pas le premier jour, évidemment, mais s'ils apparaîssent par la suite, il convient d'aller consulter son médecin au plus vite. Les 2 premiers points constituent vraiment l'alerte rouge. Tous les cas dont j'ai eu connaissance et qui présentaient le premier symptôme étaient une infection.

Nota bene : une infection se produit généralement quand vous n'avez pas suivi les règles élémentaires d'hygiène, mais elle peut aussi arriver par manque de chance chez des personnes vigilantes (c'est assez rare, il ne sert à rien de se focaliser dessus).

Les petits boutons

A priori, des petits boutons ne sont pas très graves. Ils peuvent être liés à la crème ; s'ils persistent consulter un dermatologue.

Mon tatouage change de couleur

Lors de la cicatrisation, un nouveau tissu se forme au dessus de votre tatouage. Les couleurs seront moins intenses qu'après la séance, et vont continuer à évoluer. C'est normal : une impression de voile peut apparaitre une semaine après la séance. Les couleurs vont encore évoluer, c'est normal. Comptez trois semaines au moins avant d'avoir une vision relativement stable de votre tatouage. L'évolution la plus notable concerne souvent les gris et dégradés qui vont fortement s'adoucir, ainsi que les contrastes.

Des petits morceaux partent

Lorsque vous prenez votre douche ou appliquez la crème, l'excédent d'encre (croûte) peut être emporté. Ne vous inquiétez pas, si l'on dit de ne pas l'enlever, ça signifie ne pas gratter. Si la croûte part en appliquant la crème, c'est qu'elle est prête à tomber.

On dirait qu'il y a des zones sans encre

Il est possible que sur certaines zones l'encre n'ait pas prise (en cas de mauvais tatoueur, ou bien près des bulbes des poils parfois). C'est n'est rien de grave, les retouches sont là pour ça. De toute façon vous ne pourrez rien y changer (ni vraiment faire empirer d'ailleurs) avant votre prochaine visite chez le tatoueur.

Les habits

On conseille de laisser la peau à l'air libre, mais des habits amples font très bien l'affaire. Ne vous inquiétez pas, votre tatouage survivra.

12 septembre 2013

Quels logiciels utiliser pour illustrer ma thèse, mon rapport ?

Logiciel de dessin vectoriel :

Inkscape

Logiciel de retouche photo :

Gimp

Logiciel de dessin de schémas maths (vecteurs, perpendiculaires...)

Geogebra

Logiciel de retouche de tikz

Qtikz

Logiciel de tracé de courbes

Gnuplot ou Matlab (payant)

Pour matlab, il est souhaitable de sauvegarder toutes ses courbes en .m.

 

12 septembre 2013

Commandes latex utiles pour utiliser lyx, bugs

Plein d'astuces latex/lyx en vrac :

 

Je vous suggère d'utiliser les paquets suivants pour votre thèse :

Unités SI homogènes :

\usepackage[locale=FR]{siunitx}

Dessin vectoriel (à utiliser avec qtickz)

\usepackage{pgf,tikz}

\usetikzlibrary{arrows}

\usepackage{pgf,tikz}

\usepackage{color}

Pour faire des liens dynamiques dans votre pdf

\usepackage{hyperref}

\usepackage[all]{hypcap}

Pour optimiser la mise en page

\usepackage{microtype}

\usepackage{lmodern}

Pour pouvoir utiliser la commande \afterpage{\clearpage}

\usepackage{afterpage}

Pour faire de jolies en-têtes et chapitres

\usepackage{fancyhdr}

\usepackage{fncychap}


 

Parfois, les flottants se baladent plusieurs pages après leur référence, ou bien si vous n'avez pas assez de texte et trop de flottants, vous pouvez obtenir un message d'erreur de flottants perdus ("float(s) lost"). Il fait alors utiliser la commande \afterpage{\clearpage}. Elle va permettre de forcer le calcul de tous les flottants qui la précèdent, mais sans forcer la création d'une nouvelle page (\clearpage).


 

Ajout manuel d'une ligne dans la table des matières, et correction des liens dynamiques, correction des problèmes de pages dans la table des matières, renommage des tables :

\cleardoublepage %pour corriger la pagination de la table des matières
\phantomsection %pour corriger les hyperliens
\renewcommand\listfigurename{Liste des figures} %pour renommer la table des figures en liste des figures
\addcontentsline{toc}{chapter}{Liste des figures et tableaux} %pour afficher "Liste des figures et tableaux" dans la toc

\listoffigures


 

Ne pas afficher d'en tête sur une page spécifique :

\thispagestyle{plain}


 

Forcer l'en-tête (dans cet exemple "introduction")

\markboth{Introduction}{}


 

Réduire l'espace après les en-têtes de fncyhdr

\usepackage{etoolbox}

\patchcmd\DOTIS{\vskip 40\p@}{\vskip 0\p@}{}{}

-> DOTIS pour les Chapter* et DOTI pour les Chapter (ici on remplace l'espace de 40 par 0)


 

Pour un format d'en-tête du style "Chapitre 1 : Problématique" (en minuscules...)

\renewcommand{\chaptermark}[1]{\markboth{\chaptername\ \thechapter.\ #1}{}}

 

 

12 septembre 2013

Liste des figures et liste des tableaux sur la même page

Dans certains cas, pour économiser quelques pages, on peut vouloir placer la liste des figures et la liste des tableaux  sur la même page (\listoftables et \listoffigures) si elles sont très courtes par exemple).

L'utilisation d'un modèle koma script peut régler le problème en ajoutant l'option listof=leveldown. Ainsi les listes correspondront à des sections et non à des chapitres (qui commencent sur une nouvelle page). On peut garder leur niveau de hierarchie avec :

\let\cleardoublepage\relax

qui redéfinit la fonction \cleardoublepage en \relax (c'est-à-dire rien faire). Le problème est qu'à ma connaissance, c'est définitif, et ça s'appliquera à votre bibliographie si elle se trouve après par exemple. Une solution (moche et pas forcément la meilleure) est de sauvegarder la fonction \cleardoublepage pour la rétablir après.

Par exemple, j'ai déclaré une fonction dans mon préambule qui ne fait rien :

\def\cleardoublepagesave{}

 

Ensuite, il suffit d'utiliser le code suivant (assez simple à comprendre) :

\let\cleardoublepagesave\cleardoublepage
\let\cleardoublepage\relax

\listoftables

\let\cleardoublepage\cleardoublepagesave

 

Il y a sûrement d'autres méthodes, mais j'avoue ne pas en avoir trouvé.

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12 septembre 2013

Rédiger un rapport, une thèse...

Lorsque l'on doit écrire un rapport de stage, un mémoire de thèse, ou tout autre document, se pose toujours la question du programme à utiliser.

Certains choisissent d'utiliser Microsoft Word, très répandu mais payant. Ce programme donne la impression de ne pas nécessiter de réflexion préalable ou de compétences techniques: c'est faux. Il demande de commencer la rédaction du rapport en s'appuyant sur une connaissance poussée du logiciel afin de créer tout de suite les outils (styles, etc.) à utiliser par la suite. Une utilisation moyenne du logiciel produira des document de qualité médiocre, et l'exportation en pdf par exemple peut être problématique lorsque le rapport est long. Les figures sont assez mal gérées, et le programme est lourd (surtout sur des PC peu puissants).

D'autres utilisent latex qui permettrait de ne pas se préoccuper de la forme pour se concentrer sur le fond. C'est en partie vrai : latex produit par défaut de jolis documents, mais il est nécessaire de d'apprendre un nouveau langage (même relativement simple), et les erreurs de compilations ne sont pas rares. Les figures sont très bien gérées. En revanche, la lecture de son document est difficile : on édite le code, et l'on ne peut voir le résultat que sur le pdf créé (parfois en temps réel). Pour les équations ou les tableaux, on édite le code brut, qui est difficile à relire.

Je vous conseille donc d'utiliser lyx. Vous pouvez le voir comme une surcouche d'interface latex qui combine les avantages de latex (gestion des figures, qualité du rendu, multi-plateformes) et de word (on voit ce qu'on édite), avec un avantage conséquent sur les autres systèmes qui est sa simplicité d'utilisation. Vous pourrez trouver des comparatifs bien plus complets sur internet.

Voici un exemple représentatif de lyx :

Capture-1

Vous pouvez constater que c'est extrêmement lisible : les titres des sections et sous sections apparaissent bien, les équations sont lisibles. J'ai activé l'option pour voir le code latex généré par lyx : on peut y voir la différence d'affichage des équations dans la partie basse de l'image (qu'on doit maîtriser dans les éditeurs latex de ma connaissance, c'est un cas similaire pour les tableaux) :

\beta=\frac{\pi}{2}-\arctan\left(\frac{X_{s}}{R}\right)

Vous noterez l'image qui n'est ici pas affichée : elle n'est donc pas chargée quand vous ouvrez votre document (mais vous cliquez sur "flottant : Figure", elle s'affiche sans problème). Seul le chemin de l'image est sauvegardé, donc si vous mettez à jour l'image par ailleurs, elle sera automatiquement mise à jour.

Enfin, il est possible de rajouter du code latex : c'est ce qui fait la puissance de lyx : il contient nativement de nombreuses fonctionnalités latex, mais on peut rajouter celles que l'on veut. Par exemple, j'utilise un package qui permet d'écrire les unités parfaitement (siunitx), dont j'utilise ici la fonction \ang en rouge dans le cadre (qui correspond à un ajout de code latex).

 

Je vous recommande chaudement l'utilisation de lyx pour toute production écrite : c'est plus simple et rapide que word. Et c'est libre et gratuit.

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